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Partout en Amérique du Nord

L'entreprise duBreton exige l’étiquetage obligatoire des produits de porc modifié génétiquement

Base de données Open Food Facts

12h00 – 30/06/2025

Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

L'entreprise duBreton, principal producteur nord-américain de porc biologique, exhorte les organismes de réglementation à exiger l’étiquetage obligatoire de tous les produits de porc modifié génétiquement, quelle qu’en soit l’origine.

C'est l'appel qui a été lancé aujourd'hui, par voie de communiqué de presse, par le président de la compagnie, Vincent Breton, dont le siège social se trouve à Saint-Bernard en Beauce.

Cette demande fait suite à l'approbation par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, le 30 avril dernier, de la distribution commerciale de porcs modifiés génétiquement pour résister au u syndrome dysgénésique et respiratoire porcin (SDRP). Les partisans de cette approbation affirment qu’elle réduira la souffrance animale et limitera l’utilisation d’antibiotiques,

Cependant, le producteur duBreton conteste ces  affirmations, les qualifiant de trompeuses et non étayées par des preuves. «Nous avons obtenu les mêmes résultats depuis des décennies sans modification  génétique», soutient le président Breton. Grâce à l’élevage  naturel, à la sélection génétique et à des protocoles de biosécurité rigoureux, nous élevons des porcs en santé sans antibiotiques, tout en respectant l’intégrité de l’agriculture  biologique.» 

C'est pourquoi, «afin de protéger la transparence et le libre choix des consommateurs», duBreton demande aux agences de réglementation américaines (FDA et USDA) et canadiennes (ACIA et Santé Canada) d'imposer l’étiquetage obligatoire de tous les produits de porc modifié  génétiquement, qu’ils soient domestiques ou importés; d'établir un cadre réglementaire distinct qui sépare clairement le porc modifié génétiquement des produits de viande conventionnels et biologiques.

«Le refus d’étiqueter le porc modifié génétiquement représente une menace directe à la  confiance des consommateurs et à la viabilité d’une agriculture éthique et durable. Un étiquetage transparent est essentiel au choix des consommateurs.  Sans cela, les producteurs responsables sont désavantagés pour avoir refusé de compromettre leurs valeurs», a conclu Vincent Breton.